Montholier


Information prise sur le site http://fr.wikipedia.org


 

Montholier est une commune française, située dans le département du Jura et la région Franche-Comté.

Les habitants de Montholier sont des "Barouchins, Barouchines"

 
  • Aumont ~ 2 km 
  • Brainans ~ 4 km 
  • Abergement-le-Grand ~ 4 km 
  • Villerserine ~ 4 km 
  • Mathenay ~ 5 km 
  • La Ferté ~ 5 km 
  • Abergement-le-Petit ~ 6 km 
  • Tourmont ~ 6 km 
  • Neuvilley ~ 6 km 
  • Grozon ~ 6 km 
  • Molamboz ~ 6 km 
  • Oussières ~ 7 km 
  • Bersaillin ~ 7 km 
  • Vadans ~ 7 km 
  • Villers-les-Bois ~ 8 km 

 

Géographie 

Village situé dans le vignoble jurassien à 8 km de Poligny (capitale du comté), 12 km d'Arbois, 25 min de Lons-le-Saunier, 30 min de Dole et 50 min de Besançon. Le village est à 5 km du péage-échangeur de l'A39 à Bersaillin. Sa superficie est de 799 ha dont 458 en surface agricole utile (prairie, céréales, oléagineux et quelques vignes). L'élevage bovin est dominant (AOC comté ou viande). Deux forêts (La Rochette et Foras)produisent des bois de bonne qualité (chênes et hêtres). LA population bénificie de très nombreuses coupes de bois afin fournir le bois de chauffage. Montholier a été pendant de très nombreuses années le lieu d'une très populaire fête des jonquilles. Un travail très important était nécessaire, tout comme la présence de nombreux bénévoles. Elle s'est éclipsée depuis quelques années. Un concours de pétanques, a lieu le dernier week-end de septembre pour la Saint-Michel, il rassemble plus d'une cinquantaine de doublettes.

 

Histoire 

Les traces les plus anciennes remontent à la période pré-romaine avec la présence sur le site des Millières d'un enclos, identifié par des prises de vues aériennes.(DRAC) Le village à l'époque gallo-romaine se trouve entre les riches plaines doloises et la cité de Grozon ainsi que près de la villa de Tourmont. C'est ainsi que divers vestiges ont été retrouvés dans divers lieux du village (tessons, tuiles, éclats de poteries.... malheureusement tout cela a été perdu).Rabeur sera le lieu de rencontre de trois voies romaines(Chevalier,Rousset et divers relevés actuels). Le village apparaît dans les documents au XI° où il est rattaché à la Terre de Colonne. Il fait bien sûr parti du Comté de Bourgogne, lui même dépendant du Saint Empire Romain Germanique.(ADSL) Il était à l'origine une ferme dépendant de Grozon. Les Chartes de l'abbaye de Rosières (La Ferté) commencent à mentionner Montholier dès le XII° siècle. Montholier (d'après Rousset) est dès cette époque le chef-lieu de l'un des quatre bâtis de la terre de Colonne. On l'appelait Bâtis d'outre-bois (par rapport au bois de Foras) et il avait sous sa dépendance Rathier, Neuvilley, les Millières, le moulin des Charpys et le Moulin Banigot. Le prévôt de Colonne y exerçait la justice haute, moyenne et basse. On sait que l'ensemble du Revermont a été saccagé par les Grandes compagnies au XIV° siècle, donc il me semble plus que probable que Montholier aie été une cible comme une autre pour ces pillards. Toujours Rousset dans son Dictionnaire des communes, mais aussi l'historien Chevalier (XVIII° siècle)affirment que le château de Montholier (on parlera de maison-forte) a été détruit par Louis XI en 1480, lors d'une première tentative d'invasion. Il aurait été la propriété d'un certain seigneur ou chevalier de le Baroche. D'où le nom actuel des habitants de Montholier, les Barochins ( prononcé Barouchins). La chapelle Bulabois possède une pierre tombale d'un certain Jehan Bulabois datée de 1577. La chappelle sera élevée en 1611 sur cette pierre tombale. A cette époque, l'église de Montholier est située à Grozon, même si une petite chapelle (Saint Michel) se trouve au pied de la colline sous l'église actuelle. C'est lors de la Guerre de Dix Ans que le lieu de culte s'installe à Montholier dans cette chapelle Bulabois ou au presbytère de Grozon. Mais l'insécurité règne. Toujours lors de la guerre de Dix (1634-1644), Montholier est, comme la grande majorité des villages du Bas Jura, ravagé et détruit par les troupes Françaises de Louis XIII° et Richelieu. Louis XIII° rêve de rattacher la Comté au royaume de France. Face à la violence des Français, localement, se crée un groupe de partisans, mené par le polinois La Courvière, qui va mener des coups de main contre l'occupant français dans les campagnes autour de Montholier-Oussières. A plusieurs reprises, le village sera pillé et la population anéantie, et plus particulièrement au printemps 1637. Face au succès grandissant de La Courvière, les Français et leurs soudards suédois lui mênent une traque impitoyable.Il sera finalement tué. La paix revient, la population reconstruit la région, la prospérité et le calme sont de retour. Les Français et les Suédois (les Sweds) laissent derrière eux plus de 100000 morts dans les campagnes comtoises. C'est pourquoi, les registres paroissiaux ne remontent qu'à 1660. En 1654, les travaux de l'église Saint Michel commencent et ils s'achèvent en 1659. Un clocher-porche comtois est érigé à l'Ouest . Clocher comtois dont les tuiles vernissées représentent sur les quatre faces des croix de Malte (Ordre des Chevaliers de l'Hospital de Saint Jean). En 1678, nouvel assaut des Français,la Comté devient française. Montholier entre ,alors, dans le royaume de France. Le Code forestier est appliqué dans nos forêts, ce qui n'est pas rien lorsque l'on sait que Montholier est une très riche commune forestière. Le quart de réserve entre très vite en vigueur, les fossés entourant ce quart de réserve sont visibles à la Rochette. En 1747, grâce au don de l'ancien prêtre du village (Claude Anathole Guignard) et à l'aumône des paroissiens, une cloche est installée dans le clocher. Elle est bénite par le père Jean-François-Xavier Marion de Vatagna.| La Révolution ne laisse aucune trace. En 1790, Montholier compte 258 hab, Rabeur 151 et Rathier 155. Lors des guerres d'Italie, Napoléon se serait arrété dans l'auberge du village. En 1825, les villages de Montholier, Rabeur et Rathier décident de s'unir pour ne former qu'une commune. L'ensemble compte 673 habitants.En 1848, Montholier fait batir une maison commune qui abrite l'école fréquentée par 75 élèves. 70 élèves fréquentent l'étude du soir. En 1851, une maison-école est construite à Rathier. L'institutrice y est logée. (Rousset). En 1881, le président de la République Jules Grévy, originaire de Mont-sous-Vaudrey, obtient la réalisation d'une voie ferrée entre Dole et Poligny via Mont-sous Vaudrey. Montholier est sur le tracé et bénéficie de deux gares proches pour ses habitants (Aumont et Vacadieu-Brainans). Elle est inaugurée le 30 août 1884. Face au succès de l'automobile, elle est fermée dans les années 1950. L'eau et l'électricité arrivent dans les années 50 et 60.

 

Dinosaure-Plésiosaure 

Au XIX, lors des travaux sur la route impériale (Nationale 5 ou Départementale 1005),le squelette d'un plésiosaurus a été retrouvé dans de la marne grise. Squelette qui est parti pour étude à Paris et qui n'a pas laissé de traces. (Rousset et Désiré Monnier, ADJ). Le plésiosaure était un grand reptile marin qui nageait dans les mers pui profondes du jurassique. Ces quatre nageoires lui permettaient de se déplacer très vite. Je vous mets un lien sur un site très bien sur ce thême. http://www.dinosoria.com/plesiosaure.htm

 

Administration 

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
1945 mars 1952  ? SE Maire
mars 1952 mars 1959 Michondard Eugène SE Maire
mars 1959 mars 1966 Michondard Eugène SE Maire
mars 1966 mars 1973 Poirson Emile SE Maire
mars 1973 mars 1980 Poirson Emile SE Maire
mars 1980 mars 1987 Poirson Emile SE Maire
mars 1987 mars 1994 Viallard Jean-Claude SE Maire
mars 1994 mars 2001 Viallard Jean-Claude SE Maire
mars 2001 mars 2003 Vionnet Guy SE Maire
mars 2003
mars 2008
mars 2008
mars 2013
Capron Marie-Ange
Capron Marie-Ange
SE
SE
Mairesse
Mairesse

Emile POIRSON fut le maire de la commune pendant 18 ans, il habitait dans le hameau de Rathier. Lui succèdent Viallard Jean Claude, Vionnet Guy et Marie-Ange Capron (l'actuelle mairesse). Viallard Jean-Claude qui est à l'origine du lotissement du Pré Dôle ( normalement Pré Bôle: erreur de retranscription),lancera l'étude des maisons expérimentales (chanvre et paille). Maisons, dont la construction sera concrétisée par Mme Capron.Depuis le lotissement est en train de s'étendre en direction du hameau de Rabeur.

 

Démographie 

Évolution démographique
(Source : INSEE)
1790 1846 1962 1968 1975 1982 1990 1999
564 673 240 259 270 289 286 283
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

La population est en constante progression grâce à la construction de plusieurs maisons au nouveau lotissement du Pré Dole. Mais aussi grâce à la rénovation d'anciennes fermes. Le village attire et à une image positive à l'extérieur, en plus de cela le tissu artisanal est plus dense pour un village de cette taille.

 

Lieux et monuments 

Un travail certain a été réalisé dans la mise en valeur du village ( réfection d'une fontaine, parterres de fleurs, terrain de pétanque...) Le village accueille lors du week-end de la St Michel, le traditionnel biou (grappe de raisins offerte par les vignerons à l'Eglise et un concours de pétanques (quarante doublettes). L'Eglise du XVII° siècle est en grande partie classée (statues, retables, autel...). Son clocher à crois de Malte est célèbre dans la campagne du Comté de Grimont et se retrouvent sur de nombreux clichés. De nombreuses fontaines et aussi statues dédiées à la Vierge ponctuent les routes et chemins. Sur le versant Est de la colline, de nombreuses cabordes et terrasses élevées lors des siècles précédents sont à voir.

 

Personnalités liées à la commune 

  1. Jean Bulabois est avocat au Parlement de Franche Comté à Dole, lorsque notre belle province était autonome et sujette de Philippe IV d'Espagne. Cela au début du XVII° siècle.
  2. Claude Adrien Jean Bulabois né en 1858 (mort en 1930) a été directeur du ministère des Affaires étrangères du Gouvernement égyptien lors de la présence anglaise en Egypte. Il restera attaché à la diplomatie britannique de nombreuses années.
  3. Des cousins et de la famille de l'ancien président de République Jules Grévy (Mont-sous-Vaudrey) ont vécu à Rathier.

Biou 

Le biou de Montholier est relativement récent, puisqu'il est institué en 1901 par un vigneron arboisien venu s'installer à Montholier. La fête a lieu pour la Saint Michel , le 29 septembre. Les préparateurs du biou disposent de deux moulent différents, mais il semble que seul le plus important soit utilisé. La disposition des raisins a varié à plusieurs reprises. Le biou, apparté à l'église par quatre hommes, y reste suspendu une semaine et quelque fois plus longtemps. les grappes sont ensuite à la disposition du curé qui en use comme bon lui semble. D'après "Vins, vignes et vignobles du Jura" Cêtre Bruno, Christian et Eric de Brisis. 1993.

Le biou est préparé dans l'ancien presbytère qui est aujourd'hui propriété de la famille De Almeida. Certains vignerons du village se réunissent le samedi de la fête pour le préparer( Jean Jacquot, M. Sinet, JC Viallard, fils Maraux, les regrettés MM Richard et Maraux). Les cépages locaux sont tous utilisés (savagnin, chardonnet, plousard et trousseau). La grappe est ensuite transporté en procession le dimanche à l'église. Le raisin est donné aux soeurs Clarisse de Poligny, qui l'utilise en vin de messe. L'équipe a perdu beaucoup de ses membres à cause du poids des ans, quelques jeunes se greffent à l'équipe afin de perpétuer cette très noble et belle tradition. Le risque majeur est la disparition des vignes sur les côteaux du village, pourtant classés en AOC Côtes du Jura. Un groupe de musique "Les Jamois" de Tourmont accompagnent la cérémonie.

 


 

Ecole et divers 

Montholier et Aumont se sont réunis pour regrouper leurs élèves. Aumont accueille les premières sections jusqu'au CE1 et Montholier accueille les CE2, CM1 et CM2. Une cantine est à disposition à Aumont. Un système de bus assure la navette pour les enfants.




Les Maisons de paille